Maïmouna Guerresi

Maïmouna Guerresi (née en 1951 à Vicence, Italie) travaille dans une hybridité embrassant l'héritage des cultures africaines, asiatiques et européennes, suite à sa conversion à l'islam. Ses créations sculpturales, presque architecturales, fusionnent le visage et les membres du sujet avec l'espace, certains lévitant, d'autres sans corps, leurs voiles englobant une étendue vide, les têtes flottant au-dessus.

Guerresi présente une perspective intime sur la spiritualité humaine en relation avec le mysticisme, apportant un nouvel éclairage sur la communauté et l'âme, fortement influencée par les traditions soufies au Sénégal, au Soudan et au Maroc. Des métaphores récurrentes telles que le lait, la lumière, le hijab et la nature créent une prise de conscience des qualités unificatrices vitales de la spiritualité islamique. Les images sont des récits délicats avec une séquence fluide, une appréciation de l'humanité partagée au-delà des frontières - psychologiques, culturelles et politiques.

Elle a exposé dans des institutions de renom telles que la Biennale de Venise (pavillon italien), Documenta, le Musée National de Bamako au Mali, le musée d'art contemporain KIASMA d'Helsinki, le Musée National de Bahreïn, le Musée d'Art de Sharjah, le Smithsonian National Museum of African Art, l'Institut du Monde Arabe (IMA), la 13ème Biennale du Caire et le Lagos Photo Festival, le LOBA Leica Oskar Barnack Award, le SCoP, Shanghai Center of Photography à Shanghai, Chine, la Gallery Gongbech à Jeju, Corée du Sud, et Kyotographie, Kyoto, Japon, parmi beaucoup d'autres.

Ses œuvres sont incluses dans des collections privées et publiques à travers le monde, y compris la Fondation Boghossian, la GAM Galleria Arte Moderna Achille Forti, le Minneapolis Institute of Art, le L.A.C.M.A Los Angeles County Museum of Art, le Museum of African, Contemporary Art Al Maaden, le Hood Museum of Art, Dartmouth, et le Smithsonian National Museum of African Art.