Zoom sur le destin cosmique du peintre ghanéen
Dans l’œuvre picturale aussi sensible qu’obsessionnelle d’Amoako Boafo, les visages renferment des histoires intimes. Tantôt placides, tantôt rayonnants ou graves, ceux qui s’étalent sur des toiles de plus de deux mètres de long et de large, appartiennent à l’entourage dans lequel a grandi ce natif d’Accra, au Ghana. La plupart du temps isolés dans des décors unis et intimistes, ponctuellement réveillés par des aplats de couleur saisissants, ces personnages composent une véritable galerie de portraits que l’artiste enrichit depuis une dizaine d’années, notamment dans sa série au long cours Black Diaspora. Mais comment expliquer l’engouement mondial pour les œuvres de ce peintre, dont les sujets et la composition semblent somme toute assez classiques ?